• Sur la fameuse Transition énergétique

    Champ de panneaux photovoltaïques au Mexique
    Et on plantera aussi quelques légumes, s'il reste de la place

     

    Tract d'une coordination de collectifs anti-Linky du Pays Basque

     

    Une brochure rédigée afin d'être diffusée lors des journées Alternatiba (octobre 2018)

     

    Le Linky, comme beaucoup d'autres projet industriels, est justifié par les gouvernants au nom de la Transition Énergétique. Souvent, les commentateurs confondent ce concept avec celui de programme écologique. Véhicules électriques, technologie du numérique… seraient sensées nous amener vers un monde plus propre et meilleurs…

    Voici quelques textes et documents qui vous aideront à rectifier cette image quelque peu erronée.

     

    Le numérique et sa consommation d'énergie

     

    Plus il y a d'immatériel plus ça consomme de la matière

     

    Linky, la voiture électrique et le nucléaire

    Nicolas Bérard janvier 2018

    Le compteur Linky constituerait, selon ses promoteurs, la première pierre du réseau « intelligent » de la ville « intelligente » de demain, dont l’intérêt écologique repose en grande partie sur le développement de la voiture électrique, décrite comme parfaitement propre. Encore une belle opération de com’…

     

    Le compteur Linky est, selon Enedis, la première pierre du smart-grid (réseau « intelligent »), lui même indispensable à l’avènement de la smart-city. Et l’un des rouages essentiels de cette ville du futur prétendument « intelligente » et « écolo » – elle n’est bien sûr ni l’une ni l’autre – est constitué par le développement des voitures électriques. Le lien avec Linky ? Ces véhicules constitueraient autant de lieu de stockage d’électricité. On en remplirait les batteries aux heures où la demande en électricité est faible. Et, aux heures où le cerveau de la ville « intelligente » s’apercevra que la demande est trop forte, il pourrait les vider pour alimenter votre four micro-ondes et la lampe de votre salon. « Pour faire marcher tout ça, il faut un miracle de développement industriel et commercial auquel, moi, je ne crois pas, tranche l’ingénieur Philippe Bihouix, auteur de L’âge des low tech(1). […] Les dirigeants d’ErDF (Enedis) n’ont pas les yeux rivés vers 2040 ou 2050, mais sur un futur beaucoup plus proche, en ne remplaçant pas X agents après leur départ en retraite parce qu’ils pourront faire des opérations à distance et que les relèves seront automatiques. »(2)

     

    Les partisans de la « croissance verte » tenteront quand même de vous fourguer leurs voitures électriques. Ainsi, Nicolas Hulot  a annoncé, telle une révolution, l’interdiction de la vente des véhicules essence et diesel à partir de 2040. Anne Hidalgo, la maire de Paris, compte aller plus vite, à l’instar de quatre-vingt-dix autres grandes villes mondiales : la capitale sera débarrassée des moteurs thermiques d’ici à 2030.

     

    Des batteries polluantes

    Présentés comme « propres », tant sur le plan de la pollution atmosphérique que sonore, les véhicules électriques présentent un autre « intérêt » : celui de sauver l’économie mondiale de l’automobile en se contentant de la faire évoluer, et donc de ne pas trop froisser les très puissants lobbies de la route. Mais l’intérêt écologique de la voiture électrique est loin d’être aussi évident qu’il n’y paraît. Précisons d’abord que, compte tenu de leur faible autonomie et de leur fonctionnement, elles ne peuvent avoir d’intérêt qu’en ville où, dans 80 % des cas, elles parcourent moins de 60 km par jour, à faible vitesse. Balayons désormais l’idée même du « véhicule propre », qui est un bel abus de langage : tout véhicule nécessite de l’énergie et des matières premières lors de sa construction et provoque, de ce fait, une pollution. Or, première mauvaise surprise pour le véhicule électrique : sa fabrication émet plus de gaz à effet de serre que celle d’une voiture thermique.

     

    En gros, une voiture électrique en elle-même répond aux mêmes techniques de fabrication qu’une autre. Mais la fabrication de sa batterie, en revanche, consomme autant d’énergie que la fabrication de la voiture. Donc, les émissions doublent. Ça, c’est pour une petite batterie, de 24 KWh. Pour une batterie plus importante de 50 KWh, celle vers laquelle s’orientent les constructeurs, vous multipliez les émissions par trois.détaille Nicolas Meilhan, consultant en stratégie, spécialisé sur les secteurs du transport et de l’énergie.

     

    Le lobby nucléaire favorable à la voiture électrique

    Selon l’Ademe(3), il faudrait donc parcourir au moins 50 000 km pour que la voiture électrique devienne plus propre que son ancêtre thermique. Dans le meilleur des cas… « En première approximation, la voiture électrique, avec le mix mondial de production d’électricité actuel, n’a aucun impact positif sur le CO2 », tranche Nicolas Meilhan. Pour remplir les batteries, il faut bien, en effet, produire de l’électricité. Et à plus de 40 %, celle-ci est issue de centrales à charbon. L’intérêt pour les citadins est donc le suivant : externaliser leur pollution à la campagne. Pour leurs poumons et leur santé, c’est mieux – et c’est à prendre en considération –, mais à l’échelle globale, on ne fait que déplacer le problème des émissions carbone. Sans répondre à la nécessité d’une transition. D’autant que, « même si la part du charbon baisse dans les années à venir, il y a de fortes probabilités pour que ces gains soient perdus en raison de l’augmentation de la taille des batteries », prévoit Nicolas Meilhan.


    En France, le problème est un peu différent, puisque les trois quarts de l’électricité proviennent de l’énergie nucléaire. Associé de Carbone 4, un cabinet de conseil sur la transition énergétique, Jean-Marc Jancovici s’est amusé à faire le calcul : quels impacts aurait le passage de l’ensemble de nos véhicules, particuliers et professionnels, sur la consommation d’électricité ? « Il faudrait augmenter la production française d’un gros 30 % », estime-t-il  (4). La Sfen – Société française de l’énergie nucléaire – voit d’un bon œil le développement des véhicules électriques, mais prévient : cela « n’a de sens que dans un mix électrique bas carbone »… Ou l’on comprend pourquoi le lobby nucléaire, jamais très éloigné des grandes décisions de l’État en matière d’énergie, est si friand des villes « intelligentes » et autres smart bidules en tout genre, dont le Linky…


    1-L’âge des low tech, de Philippe Bihouix, Seuil, 2014.

    2- Extrait de Sexy, Linky ?

    3 – Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.
    4 – Lors de l’émission Le Téléphone sonne, sur France Inter, le 17 octobre.

     

    Source : https://refuser-compteur-linky.fr/linky-voiture-electrique-nucleaire/

     

     

     

    La voiture électrique : une imposture durable

    Publié le 19 octobre 2017 par werdna01

    La Décroissance – octobre 2017 – Alain Gras –

    La voiture électrique : une imposture durable

    Comme ses prédécesseurs, le ministre actuel de la Transition écologique Nicolas Hulot soutient l’industrie automobile : au nom de l’écologie, l’ensemble de la collectivité finance les conducteurs qui choisissent de mettre à la casse leur bagnole pour en acheter une neuve. Les subventions les plus généreuses sont accordées aux fortunés qui passent à la voiture électrique. Ainsi la petite bourgeoisie urbaine pourra continuer à se faire transbahuter dans des carrosses mus par de lourdes batteries, aux minerais extraits de l’autre bout du monde, et rechargées par des centrales électriques éloignées de leur lieu d’utilisation, tout en ayant l’impression de faire un geste pour la planète.

    Une mode fait fureur actuellement : la « e-voiture de l’avenir ». Devant cette vague de promotion médiatique à l’occasion du salon automobile de Francfort, il me semble nécessaire de revenir sur cette grande illusion.

    En premier lieu, on doit se demander pourquoi les gouvernants des pays les plus industrialisés, mais aussi des « émergents » tels la Chine, poussent les constructeurs à s’engager dans cette voie. Les raisons invoquées tiennent évidemment en deux mots : la pollution par les particules et le CO2. L’amélioration de la qualité de l’air figure donc comme un premier argument et a l’avantage d’être aussi un outil de promotion pour les politiques. En effet, l’usage de l’électrique aurait un bénéfice évident dans les villes, où vivent maintenant les trois quarts de la population dans les pays riches ou en voie de développement. Les gouvernants font ainsi preuve à bon compte de leur combat contre le réchauffement climatique. Pourtant, le problème de la concentration citadine est différent du problème écologique au niveau planétaire. Et sur ce plan, cette nouvelle trajectoire technologique présente un caractère bien moins sympathique.

    La voiture électrique : une imposture durable

    La réponse classique que les médias prennent pour argent comptant consiste à mettre en avant l’efficacité de ce e-moteur sur le plan écologique mais aussi mécanique, en négligeant les effets secondaires. La transmission électrique est en effet, bien plus avantageuse que l’option thermique. Toutefois le calcul et biaisé car il n’est pas tenu compte des pertes en ligne dans l’approvisionnement ni dans le stockage en batterie. En les prenant en considération, le rendement est de 65-70 %; ce qui est tout de même, reconnaissons-le, le double du thermique. Pourtant cette réponse serait insuffisante pour faire le tour de la question si elle ne s’accompagnait pas de la conviction-clé de la modernité : la foi dans un progrès illimité qui devrait résoudre tous les problèmes engendrés par ce choix d’une nouvelle trajectoire économique. Comme ceux-ci, tous considérés comme pouvant être résolus à terme par la techno-science :

    – le poids de la batterie, 250 kg, dont la charge n’offre guère d’autonomie, ce qui explique pourquoi ces véhicules sont surtout utilisés dans les déplacements urbains;

    – la lenteur de la charge : dix heures en moyenne. A condition de ne pas la laisser se décharger en-dessous d’une limite qui la mettrait hors d’usage; 

    – le véhicule électrique ne se révèle supérieur au thermique sur le plan de l’émission de CO2 qu’après 100 000 km, en raison du coût énergétique de la fabrication de la batterie et de l’assemblage des divers éléments de haute technologie. Or, c’est le kilométrage moyen des déplacements urbains en dix ans, et dix ans, c’est la durée de vie théorique maximum de la batterie. Pour autant, ce ne sont là que des données mineures, souvent réfutées par les promoteurs de l’électrique, qui concernent essentiellement le consommateur alors que les inconvénients majeurs de la batterie se trouvent ailleurs.

    Ces batteries, considérées comme recyclables, ne le sont que pour un tiers d’entre elles, et exigent deux composants principaux : un métal alcalin relativement abondant pour l’instant, le lithium, situé en des lieux jusque-là protégés de l’exploitation sauvage (en particulier le salar d’Uyuni en Bolivie, le salar del Hombre Muerto en argentine et le plateau occidental du Garzê au Tibet – ce qui explique aussi l’intérêt de la Chine pour ce pays) et le cobalt extrait dans des conditions épouvantables (20 % manuellement, et souvent par des enfants, au fond de trous de plusieurs centaines de mètres) principalement au Congo-Katanga. D’autres composants métalliques conventionnels, tels zinc, aluminium, cuivre, sont présents mais aussi des terres rares, ces nouveaux éléments (principalement lanthanides) dont l’extraction féroce participe davantage à la destruction de l’environnement.

     

    Ainsi dès le début de l’histoire, il existe un vice de forme écologique car, en plus, le lithium est obtenu par évaporation de l’eau dans une solution : les sels y sont concentrés dans une saumure pour en dégager le carbonate de lithium. Très acide, elle ne repart pas dans la nappe phréatique, pollue les sols et provoque une pénurie d’eau propre, vitale pour les communautés ancestrales de ces régions salées (comme à Garzê qui se trouve à 3 800 mètres d’altitude).

    Rouler au charbon

    La voiture électrique : une imposture durable

    Un autre danger socio-économique très différent apparaît aussi, celui d’un « effet-rebond ». Par exemple, l’amélioration du rendement du moteur thermique a entraîné la création de nouveaux véhicules lourds et puissants, tels les SUV et 4×4 urbains, monstres qui n’ont aucune justification autre que d’être des symboles de statut social (ils pèsent de 1,5 à 2,5 tonnes, pour déplacer un humain de 70 kg qui en tire un sentiment de puissance). Or les voitures électriques rentrent dans le jeu. Ainsi, le fabricant de pointe Tesla a mis en vente un produit de luxe, la Tesla Model S (ci-contre), qui pèse 2,3 tonnes et peut parcourir 500 km avec une batterie de 700 kg.

    La voiture électrique : une imposture durable

    Enfin, revenons sur l’essentiel: le vecteur énergétique. Comment alimenter avec des énergies non polluantes un marché qui serait en 2030 dominé, dans l’ordre, par la Chine, l’Inde et les États-Unis (aujourd’hui premier), et qui compterait un milliards de véhicules produits d’ici là ? Il y a bien sûr en renouvelable le photovoltaïque  et l’éolien ou encore la force hydraulique, mais ces sources, selon les prévisions, donneront des flux insuffisants pour remplacer les centrales thermiques (ou nucléaires) et subvenir aux besoins électriques de base, croissants au niveau mondial (notamment avec l’utilisation toujours plus massive des technologies numériques). Comment faire face à l’arrivée massive d’une nouvelle opportunité de consommation ?

     

    Nous faire avaler la fable que les voitures seront inoffensives écologiquement grâce au e-moteur, c’est nous faire croire au Père Noël. Et pourtant les certitudes des adeptes de la religion industrielle sont reprises en cour par les médias, et personne ne se rend compte que la « reine » électricité, sans ses habits fossiles ou atomiques, est nue. La Chine, hier encore célèbre pour ses embouteillages de vélos, et l’Inde auront bientôt les parcs automobiles les plus importants; Ces pays ont malheureusement repris à leur compte la vision du monde occidental : la croyance en un lendemain technologique qui chante. La voiture électrique constitue un cas d’école sur les fantasmes du développement écolo-croissant compatible.

    Source : https://resistanceinventerre.wordpress.com/2017/10/19/la-voiture-electrique-une-imposture-durable/

     

    Petite démonstration rapide

     

    Voiture électrique et métaux rares
    journal Libération

     

    Voitures électriques, panneaux solaires, éoliennes : la face (très) sombre des énergies renouvelables (écouter à partir de 43' 22" à 59' 35" puis à partir de 1H 21' pour le chapitre géopolitique)
    (
    Guillaume Pitron, journaliste au Monde Diplomatique et réalisateur de documentaires sur France Culture)

     

    Énergie renouvelable et génocide
    Face au changement climatique, l’énergie éolienne est perçue dans le monde comme une mesure écologique et alternative. En d’autres termes, ce qui était censé être une transition écologique a, de fait, ouvert la brèche à tout un marché de crédits-carbone.

     

     

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    LETTRE D'INFORMATION :  15 mai 2018

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    Bonjour,
     

    Allemagne : l'héritage vénéneux de l'énergie «verte».

    Des millions de pales d'éoliennes toxiques destinées aux décharges africaines

    eolienne-toxique
    ( article en anglais . Traduction JL Butré)
    Green’ Energy’s Poisonous Legacy: Millions of Toxic Turbine Blades Destined for African Landfills

    voir details sur Epaw (European Platform Against Wind Farms)
    Les écologistes affectueusement surnommés «les amis de la nature » (plutôt que les adorateurs des éoliennes) commencent à réaliser que l'industrie éolienne est tout sauf la source d’une énergie «propre et verte» comme le prétendent ses partisans.

    Les vrais militants écologistes ne peuvent plus passer sous silence certains faits de l'industrie éolienne, ils sont même vraiment furieux du fait que celle-ci enterre des millions de tonnes de déchets toxiques, parmi la liste de ses autres péchés environnementaux.

    Les éoliennes ne fonctionnent pas avec du vent, elles fonctionnent avec des subventions: couper les subventions , elles s’arrêteront inévitablement et elles ne seront jamais remplacées.

    Avec une durée de vie économique de 10 à 12 ans (plutôt que les 25 exagérées des promoteurs du vent ), des pays comme l'Allemagne se retrouveront dans la prochaine décennie avec des centaines de milliers de « objets à problèmes sans solution » pesant de 200 à 300 tonnes chacun qui joncheront le paysage.
    Avec des centaines d'éoliennes déjà à l'arrêt , les Allemands sont sur le point de subir la dure et toxique réalité conséquence de l'obsession dite «verte» de leur gouvernement.

    Le gâchis du programme éolien allemand : à mesure que les subventions se terminent, des milliers de d’aérogénérateurs s'arrêtent ...
    Un vrai cauchemar environnemental!


    Pierre Gosselin
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    Le quotidien national suisse Baseler Zeitung a récemment rapporté comment l'industrie éolienne allemande est potentiellement confrontée à un "abandon".

    Les permis sont de plus en plus difficiles à obtenir.
    C'est encore un coup dur pour l'Energiewende allemande (transition vers les énergies vertes). Il y a quelques jours, je rapportais comment l'industrie solaire allemande avait vu son travail monumental et ses investissements avaient été réduits à une infime fraction de ce qu'ils étaient autrefois " une veritable hémorragie".

    Au fil des années, l'Allemagne a rendu plus difficiles les autorisations des nouveaux parcs éoliens alors que le pays est confronté à un réseau électrique instable et à des protestations de plus en plus nombreuses contre les paysages dégradés et les risques pour la santé.

    Maintenant que le boom de l'énergie éolienne a pris fin, le jpournal "Baseler Zeitung" a annoncé que «la fermeture de nombreuses éoliennes pourrait bientôt entraîner une baisse de production éléctrique éolienne allemande après avoir connu des années de croissance vertigineuse.

    En effet Les subventions pour les anciennes éoliennes se terminent .

    Aujourd'hui, un grand nombre des 29. 000 turbines que compte en totalité l'Allemagne approchent de l'âge de 20 ans et, pour la plupart, elles sont obsolètes.

    Pire: les subventions généreuses accordées au moment de leur installationvont vont bientôt expirer et les rendront alors non rentables.
    Après 2020, chaque année, des milliers de ces éoliennes perdront leurs subventions , ce qui signifie qu'elles seront mises hors ligne et mises hors service.

    Le Baseler Zeitung écrit:

    "Dans de nombreux cas, les bénéfices ne seront pas en mesure de couvrir les coûts d'exploitation des turbines. Après 20 ans de fonctionnement, les turbines nécessiteront plus de frais de maintenance et obligeront à faire des réparations coûteuses. "

    La Baseler Zeitung ajoute que près de 5700 turbines correspondant à une capacité installée de 45 Megawatts verront leurs subventions expirer d'ici à 2020.
    Le quotidien suisse rapporteaussi :
    "L'association fédérale allemande "Windenergie" estime qu'environ 14. 000 mégawatts de capacité installée vont perdre leurs subventions d'ici 2023, ce qui représente plus d'un quart de la capacité éolienne allemande."

    Ainsi, malgré la mise en service de nouvelles éoliennes , il est tout à fait possible que la production totale d'éléctricité éolienne allemande diminue dans les années à venir, ce qui rend le pays encore moins crédible en matière de protection du climat.

    Décharges des éoliennes en Afrique?

    Alors qu'arrive-t-il aux vieilles éoliennes qui seront mises hors ligne?
    Les propriétaires de parcs éoliens espèrent envoyer leurs débris d'éoliennes abandonnées à des acheteurs du tiers monde, l'Afrique par exemple.

    Mais si ces acheteurs optent plutôt pour de nouveaux systèmes énergétiques, les exploitants de parcs éoliens allemands seront obligés de les démanteler et de les recycler - une entreprise coûteuse, rapporte le quotidien allemand.

    Impossible de recycler les matériaux composites
    Le problème ici sont les grandes lames, qui sont faites de matériaux composites de fibre de verre et dont les composants ne peuvent pas être séparés les uns des autres. La combustion des lames est extrêmement difficile, toxique et énergivore.
    Donc, naturellement, les exploitants de parcs éoliens allemands sont très motivés à decharger les vielles machines dans les pays du tiers monde et à les laisser traiter plus tard les ordures.

    Balayer les déchets et les mettre sous le tapis
    Ensuite, le Zeitung de Baseler montre la mise au rebut de l'énorme base de turbine en béton armé de 3000 tonnes selon la loi allemande, doit être retirée.
    Certaines de ces bases en béton atteignent des profondeurs de 20 mètres et pénètrent dans de multiples couches du sol, rapporte le Baseler Zeitung, ajoutant:

    "L'élimination complète de la base en béton peut rapidement atteindre plusieurs centaines de milliers d'euros. De nombreux exploitants de parcs éoliens n'ont pas pris les dispositions correspondantes pour faire face à ces coûts. "

    Déjà les exploitants de parcs éoliens contournent cette énorme dépense en ne retirant que les deux premiers mètres de la base en béton et en acier, puis en cachant le reste avec une couche de terre, écrit le Baseler.
    En fin de compte, la plus grande partie de la base de béton restera enfouie dans le sol qui dservira de poubelle

    La partie aérienne de l'éolienne sera alors probablement expédiée vers les pays du tiers monde.

    Voici la vérité sur "l'Energiewende" de l'Allemagne et sa contribution à la protection de l'environnement et du climat!
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    May 10, 2018
    by stopthesethings
    Voir article en anglais
    https://stopthesethings.com/2018/05/10/green-energys-poisonous-legacy-millions-of-toxic-turbine-blades-destined-for-african-landfills/

    Cordialement

    Jean-Louis Butré
    Président

    Fédération Environnement Durable

    http://environnementdurable.net

    contact@environnementdurable.net
    tel 06 80 99 38 08

     

    Le développement de technologies vertes telles que les éoliennes reposent sur les « terres rares »

     

    Des fournisseurs d'électricité interdits en France

     

    Centrale solaire au Maroc

    Située à 20km de Ouarzazate, la nouvelle extension de la centrale solaire de Noor occupera une surface de 137 hectares avec une production de 72 mégawatts

    Centrale solaire Noor 1 au Maroc
     

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